Vers la vie qu'on aime

Il est entré dans ma vie.

Un jour de soleil, où l'instant présent prenait des airs de contes de fées.

On s'est parlé, suivi, apprécié et on a ri, plané et aimé. Une rencontre qui marque une pause dans les habitudes, chamboule les certitudes.

Je vois en lui, c'est une belle personne en qui je me retrouve beaucoup.. Surtout quand je vois ses doutes, ses inquiétudes, ses désirs, ses bonheurs et notre envie de plonger ensemble.

On parle de "Coup de foudre", effectivement c'est très romancé, mais j'ai ressenti le sens de la foudre.. Rapide, électrifiant, bouleversant, on est littéralement foudroyés.

C'est délicieux, découvrir une odeur qui rend fou, un regard irrésistible, un charisme imposant et une tendresse sauvage. J'aime tout, on sait que le coeur a ses raisons que la raison ignore.. Forcément c'est terrifiant, mais tellement bon.

Le monstre prostré dans sa taverne que j'étais est vu comme une jolie princesse..

Je sens l'étincelle revenir m'éclairer, les envies me submergent et qu'est-ce que j'aime cette vie.

Petit à petit je me rends compte que mon mode de pensée a changé, plus positif, tolérant, calme, joueur et bien sur amoureux. La vision sombre a perdu de sa vigeur. On s'en sort, je pensais devoir vivre avec mes démons, mais c'est faux et décourageant, en réalité on peut apprendre à aller bien. C'est sûr que c'est long, mais bien moins que d'essayer de "faire avec". Il faut saisir le problème à la source, péter son plomb si nécessaire et tout laisser sortir. Ensuite on se retrouve et on se rencontre.

Quelque soit la Force qui nous file un coup de pouce de temps en temps, MERCI

Voilà qu'après une soirée avec un ami,

je me retrouve seule chez moi, avec une envie de complicité, de trendresse que j'ai terriblement aimé pendant ces deux dernières années.

Alors les souvenirs s'invitent, les doutes s'interrogent, et cette petite voix qui affirme une chose affreuse que je ne voulais pas entendre :

"Tu n'aimes plus personne ".

Et je me raisonne, me dit que si bien sûr que j'aime des gens, à en mourir ! Une idiotie..

Mais cette personne avec qui je veux rire, parler de mes moments de sérénité et de ceux comme ce soir où la solitude m'écrase,  je ne la connais pas.

Je n'aime plus de cet Amour si poignant et bouleversant. Ca me fait peur.

J'en ai tellement besoin, de m'oublier dans ce Nous.

Mais pourquoi en suis-je là ?

Car ma relation/refuge me dérangait, car je me sentais incomprise, abandonnée. La descente est longue mais bénéfique, je veux savoir ce qui anime mes tripes au point de me tuer.

La remise en question est saine, quoique difficile.

Alors je suis seule avec moi même, tentant d'élucider ce qu'on devient quand on mûrit.

Et personne à côté de moi, c'est dur de ne plus aimer quand le coeur se serre.

J'ai décidé de croire au prince charmant, car oui, il existe !

En gros : " Bonjour le célibat " ..

Je vis enfermée dans 9m².

Plusieurs jours que je ne suis pas sortie et je n'en ai pas envie.

Je vois la vie de ma fenêtre et quand mon reflet croise un miroir j'ai l'impression d'y voir un monstre ideux.

Se forcer à aller dehors, insurmontable certains jours.

Plus rien à manger, mais il reste toujours de quoi boire, cela me suffit.

Je ne cherche pas la compagnie, j'aime cette solitude finalement.

Envie de retourner au lit et de m'endormir, encore et encore, jusqu'à n'en plus pouvoir du sommeil.

Chaque réveil est une lutte, je me force à sortir de ce monde de rêves où enfin j'arrive à m'oublier.

Cette nuit j'ai révé d'un repas copieux, il faut dire que la vie d'étudiante me pèse, pas un sous pour payer le loyer, alors encore moins pour un repas équilibré. Envie qu'on m'aide, qu'on me prenne par la main et que tout soit plus facile.

Au mois de novembre 2012, j'ai fait un séjour en hôpital psyhiatrique, et je me sentais étonnament bien, peut-être était-ce dû à l'impression d'être moins malade que les autres?

Et depuis que l'on m'a rendu ma "liberté", je ne sais pas qui je suis, j'aimerai trouver la vie qui me convient, mais un tourbillon de doutes m'empèche de trouver la voie, ma voie.

Plus envie de demander l'aide familiale, plus envie de me sentir lourde à assumer, et pourtant, la vie est si dure.

Est-ce qu'un jour la vie me permettra de ne plus me soucier de l'argent? Pouvoir manger ce qu'on aime, sans culpabiliser.

Être étudiante, franchement, c'est la galère. Au point de ne plus sortir de chez soi et de boire des tisanes pour oublier la faim.

J'espère que demain ira mieux.

"Saisissez votre message", les mots doivent s'aligner, avoir un sens. Que dire?

Me présenter, pour commencer.

Sarah, 20 ans, étudiante en Biologie, habitante de Toulouse.

A la recherche de moi-même.

Bienvenue dans ma bulle, mon univers, je suis pleine d'espoir autant que de désillusions, j'apprends peu à peu à connaître le Yin et le Yang qui résident en chaque être humain.

J'aime l'histoire du vieux Cherokee qui nous enseigne l'existence des deux loups à l'intérieur de nous.

L'un est bon, il est amour, paix et joie, pendant que l'autre est mauvais: regrets, haine et rancoeur.

Les deux loups mènent un combat terrible, mais le vainqueur sera celui que nous voudrons bien nourrir.

Je veux prendre la défense de cette partie de nous qui croit en l'amour, qui vit chaque instant en s'émerveillant et qui apprécie d'être ce qu'on est.

Et pourtant, je ne pense pas être la seule à écouter le loup noir, qui vient nous murmurer que la vie est froide, sans éclats et qu'il vaudrait mieux rester là sans rien faire de plus que de se lamenter.

Il est temps de donner la parole à ce combat, que chacun puisse s'exprimer, que les arguments éclatent et que le chemin vers la personne que l'on veut être s'ouvre devant nous.